Pour en finir avec les idées reçues – Idée reçue n°3 : « Des passoires thermiques »
L’Union sociale pour l’habitat édite un guide, « 10 idées reçues sur les hlm, et vous, vous en êtes où ? », qui recense dix idées reçues plus ou moins répandues sur le logement social et répond à chacune d’elles avec un état des lieux factuel, études et chiffres à l’appui… Histoire d’en finir avec les idées reçues !
Idée reçue n° 3 : « Des passoires thermiques »
L’opinion publique perçoit encore le parc Hlm comme de grands ensembles immobiliers construits à la hâte dans les années 1960, disposant d’une mauvaise isolation thermique et de systèmes électriques peu performants. Ces prétendues « passoires thermiques » engendreraient des charges plus lourdes pour des habitants à faibles revenus.
Un parc éco-performant
Le secteur Hlm s’avère être un pionnier dans les démarches d’économie d’énergie. Dès 1973, année du premier choc pétrolier, le secteur intègre l’éco-performance dans ses objectifs sociaux pour maîtriser les charges de ses locataires. Aujourd’hui, les performances du parc Hlm sont bien supérieures à celles du reste du secteur résidentiel : tous logements Hlm confondus, la consommation moyenne en énergie primaire (chauffage et eau chaude) est inférieure de 30 % à celle de l’ensemble du parc résidentiel, et la consommation d’eau moyenne est de 100 litres par jour et par habitant dans le logement social contre 150 litres au niveau national.
Au vu de l’ampleur de son parc et de sa politique d’éco-performance, le Mouvement Hlm est un acteur majeur de toute politique de développement durable. Dans l’habitat existant, depuis 2009, pour les logements dont la consommation est supérieure à 230 kWh EP/m2/ an, un programme ambitieux entreprend d’amener près de 800 000 logements les plus énergivores à une consommation moyenne inférieure à 150 kWh EP/m²/ an. En moins de deux ans, plus de 100 000 logements ont été traités. Les Français souhaitent d’ailleurs à 89 % que ces efforts en matière d’éco-performance fassent partie des missions prioritaires des Hlm dans la mesure où ils portent à la baisse les charges des locataires.
Lutter contre la précarité énergétique
Jusqu’à présent, la production neuve était réalisée majoritairement sous un label énergétique exigeant, Haute performance énergétique (HPE) et Très haute performance énergétique (THPE). Elle généralise depuis 2009 la norme Bâtiments basse consommation (BBC) et anticipe ainsi la réglementation. Le secteur s’est également engagé, dans le cadre du Pacte d’objectifs et de moyens signé en 2013, à atteindre d’ici à 2015 la réhabilitation thermique de 100 000 logements par an.
Politique de développement durable
Au-delà de ces préoccupations énergétiques, le Mouvement Hlm mène une politique volontariste afin d’intégrer à ses projets d’autres dimensions de la qualité environnementale. Les organismes adoptent une approche de développement durable dans leurs activités de maîtrise d’ouvrage et de gestion immobilière : chantiers propres et collecte sélective des déchets ménagers, utilisation de matériaux écologiques et sains, sensibilisation aux éco-gestes des personnels et des habitants… Il s’agit enfin, en termes d’urbanisme, de mener une politique d’optimisation foncière : investir dans la construction d’un maximum de nouveaux logements, en tenant compte des désirs de chacun de vivre dans un habitat individuel ou dans de petits immeubles, tout en économisant l’espace.
Chiffres-clés
- 11 %, c’est le taux d’émissions de C02 rejeté par les logements Hlm alors que ces derniers représentent 16 % du parc des résidences principales.
- Les consommations d’énergie primaire des logements Hlm sont inférieures en moyenne à celles de l’ensemble des logements français de 30 %.
- Télécharger le guide« 10 idées reçues sur les hlm, et vous, vous en êtes où ? », édité par l’Union sociale pour l’habitat.
Zoom sur Immobilière PodelihaImmobilière Podeliha est engagée depuis plusieurs années dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dont la dimension environnementale est une des composantes essentielles. Bilan de cet engagement : aujourd’hui, la part des logements énergivores chez Immobilière Podeliha représente moins de 20 %. L’entreprise rénove entre 200 et 300 logements par an et investit entre 12 000 € à 15 000 € par logement dans la rénovation énergétique. A partir de 2016, 700 logements en moyenne seront rénovés chaque année. Dans la production nouvelle, l'entreprise construit depuis de nombreuses années des programmes Très Haute Performance Energétique (THPE). Elle construit également des Bâtiments Basse Consommation (BBC). Elle a lancé cet été le chantier de son premier bâtiment à énergie positive (BEPOS), la résidence Les Héliades à Angers. Lire l'article "le développement durable totalement intégré dans la stratégie d'Immobilière Podeliha" |