Journée des droits des femmes : trois collaboratrices de Podeliha témoignent

Publié le 08 mars 2023

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, rencontre avec trois collaboratrices de Podeliha. Déborah, Marie et Coralie partagent leurs parcours, leur métier et leurs motivations au quotidien. Interview croisée.

Pouvez-vous nous résumer vos parcours ?

Déborah, peintre : « J’ai un parcours atypique. En préparant mon Bac L, j’ai décidé de changer pour un brevet professionnel peinture. Quand je suis entrée au CFA, nous étions quasiment autant de filles que de garçons. Nous sommes peut-être davantage représentées dans ce corps de métiers que dans d’autres activités du BTP. Pourquoi la peinture ? J’aime le concret, le travail manuel, avec la satisfaction de voir le résultat en fin de chantier. »

Marie, directrice stratégie, finance et performance : « Je suis diplômée d’une école de commerce (l’ESSCA à Angers). Tout en travaillant, j’ai poursuivi une formation pour obtenir un diplôme d’expertise comptable. Forte de cette double formation, j’ai travaillé dans un cabinet d’expertise comptable et d’audit plusieurs années entre Nantes et Angers, avec beaucoup de déplacements. Un rythme sur lequel je me suis interrogée à la naissance de mon premier enfant. Dans le même temps, professionnellement, j’avais envie de pouvoir mener des projets sur le long terme. J’ai intégré le Toit Angevin en 2012 en tant que responsable comptable. Avec une nouveauté, le management, qui représentait pour moi un challenge. C’est un rôle qui a en outre pris de l’ampleur jusqu’à aboutir à mon poste actuel. J’ai intégré le comité de direction de Podeliha en 2019. »

Coralie Debiais, experte diagnostic : « J’ai commencé comme agent d’entretien chez un bailleur social des Ardennes. J’ai eu la chance de pouvoir évoluer en interne. Je ne disposais pas des diplômes pour prétendre à certains postes. Il a fallu que je prouve à mon entreprise que j’en étais capable. J’ai travaillé pour apprendre la réglementation, je me suis formée pour passer les concours en interne et devenir chargée de connaissance du patrimoine. J’ai poursuivi ma démarche d’évolution et de progression. Je suis donc passée gestionnaire clientèle, puis chargée de diagnostic immobilier. Je travaille à Podeliha depuis 2 ans et demi. »

Qu’est-ce-qui vous motive au quotidien ?

Déborah : « J’aime ce que je fais et je ne me vois pas faire autre chose. C’est déjà une chance, même si j’ai conscience que le métier est un peu physique. Les chantiers sont toujours différents. Nous avons une certaine autonomie, nous réalisons les métrages préalables, nous préconisons les matériaux qui conviendront le mieux pour la restauration du logement. »

Marie : « Nous sommes une entreprise dynamique dans laquelle il n’y a pas de routine. Dans chaque journée, il y a un équilibre entre management d’équipe et projets stratégiques à mettre en œuvre avec les autres directions. C’est tout ce travail collaboratif, cette envie d’avancer ensemble, de partager avec des profils d’horizons différents qui me motive. Le tout dans une ambiance agréable. »

Coralie : « Ma motivation, c’est la diversité des sujets et des interlocuteurs. Je travaille avec toutes les directions. Je transmets et explique les différents diagnostics aux services demandeurs. Je dois aussi suivre l’évolution de la réglementation, en informer mes collègues… J’épaule les chargés d’opérations, je peux intervenir aux côtés d’un technicien territorial, d’un gestionnaire pour expliquer un diagnostic à un locataire… Enfin, je m’occupe aussi des demandes de certificats d’économie d’énergie. En résumé, leur attribution signifie une subvention qui permet à Podeliha d’investir pour la rénovation des logements. Cette mission me procure la satisfaction de voir aboutir les dossiers dont je m’occupe. »

Quel conseil « pro » donneriez-vous ?

Déborah : « Si on est motivé, il ne faut pas hésiter et foncer, même s’il n’est pas toujours évident d’arriver dans un milieu plutôt masculin. Le plus important, et aussi le plus agréable au quotidien, c’est de faire un métier qui nous plaît. »

Marie : « Avoir confiance en soi et en ses compétences. Ne surtout pas s’enfermer dans un pseudo « syndrome de l’imposteur ». Il faut toujours essayer, on apprend tous les jours. Tout le monde peut contribuer à son niveau et chacun est porteur de solutions. »

Coralie : « Je suis d’un naturel optimiste alors je pars du principe que j’ai toujours des choses à découvrir. Nous avons toutes les mêmes chances, il faut juste s’en donner les moyens. C’est ce que j’ai appliqué dans mon parcours professionnel. »

 

Le chiffre : 98/100

Index égalité Hommes-Femmes*

Grâce à sa politique salariale et ses différentes actions menées, Podeliha maintient un très haut niveau d’engagement pour l’égalité professionnelle. Elle obtient en effet une note globale de 98/100 pour l’année 2022.

*Sous la forme d’une note sur 100, cet index se compose de cinq indicateurs qui évaluent les inégalités entre les femmes et les hommes dans les entreprises : les écarts de rémunération (40 points), les écarts de répartition des augmentations (20 points) et promotions individuelles (15 points), le pourcentage des salariées augmentées au retour de leur congé maternité (15 points) et enfin le nombre de femmes et d’hommes parmi les dix plus hauts salaires (10 points).

 

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